La FFMC – Pourquoi adhérer ?

La sécurité routière, il n’y a pas un repas de famille, une rencontre entre amis ou avec des collègues près de la machine à café, où l’on n’en parle pas.

Nous avons tous l’exemple d’un accident survenu ou évité, nous avons tous été témoins de comportements qui nous agacent ou nous révoltent. C’est aussi de répression dont il est question : des retraits de points, des sanctions pénales de plus en plus sévères… Cette répression désormais omniprésente qu’on estime exagérée pour soi-même et pas assez dure pour autrui. Car chacun se croit plus prudent, plus malin et moins dangereux que « les autres ». Ces autres, ces mauvais élèves désignés d’office, ce sont les usagers à deux-roues motorisés (2RM), ceux qu’on appelle avec crainte, mépris ou respect « les motards ». Motocyclistes ou scootéristes, nous sommes aussi piétons, cyclistes, pousseurs des poussettes de nos enfants et petits-enfants, automobilistes aussi et parfois chauffeurs de poids lourds, conducteurs de bus, de métros, de trains…

Sur nos deux-roues motorisés, nous représentons aujourd’hui le quart des tués dans la circulation, ce que les pouvoirs publics et les gourous de la « vertu routière » ne se lassent pas de nous reprocher. Pourtant, selon les études des spécialistes en sécurité routière et les constats des assureurs, les usagers en 2RM ne sont majoritairement pas responsables des accidents dont ils sont toujours les victimes.

Et oui, les accidents de motos sont d’abord des accidents de voiture puisque plus de la moitié d’entre eux est causée par l’inattention d’un automobiliste… Mais, comme le pouvoir politique a les yeux rivés sur sa comptabilité funèbre, c’est le mort à deux-roues qui fait office de « mauvais » indicateur de la Sécurité routière. De là à nous faire endosser les « mauvais résultats », il n’y a qu’un pas. Et il est régulièrement franchi par les politiques et les médias avec des statistiques morbides mises en scène sans aucune analyse, afin de rendre acceptable par l’opinion publique la machine répressive et la culpabilisation des conducteurs.

Pourtant, pour comprendre et limiter les risques inhérents à la pratique du 2RM, des solutions simples et de bon sens existent : ce sont les propositions que nous formulons. En ce qui nous concerne, nous les mettons en œuvre depuis plus de 30 ans, et ça fonctionne. Elles sont basées sur la formation et la sensibilisation à la vulnérabilité des usagers les plus exposés et au partage de la route. Bref, nos recommandations relèvent simplement du bon sens et du savoir-vivre… Et puis rouler à deux-roues, c’est aussi du plaisir sur la route, plus de fluidité dans nos villes et donc plus de bonne humeur profitable à tous.

À votre disposition pour en reparler car nous comptons aussi sur vous pour nous aider à mettre ces propositions en œuvre.

Si notre démarche vous intéresse,

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En attendant, bonne route !